La semaine dernière, j'étais à Lyon pour une fête de famille, à mille lieues de penser au vélo mythique. Pardon ? Oui, bon, d'accord, je ne pense qu'à ça, mais je me contrôle la plupart du temps. Je zigzaguais d'un trottoir à l'autre du cours de la Liberté pour ne louper aucun des nombreux magasins du Vieux Campeur.
Je remarque alors un vélociste (oui, c'est comme ça qu'on dit dans le métier) nommé Vélonaute à qui j'expose mon projet pour recueillir quelques conseils. Et là, surprise, il est LE distributeur en France des vélos de Fahrradmanufaktur, l'un des deux fabricants allemands, avec Patria, que j'avais sélectionnés pour leur fiabilité et leur confort. Un petit miracle. J'avais déjà renoncé à traiter en direct pour ce genre de matériel.
Personnel compétent et patient, bref, j'y passe 2 heures à sélectionner le matériel idéal. J'y retourne le lendemain matin après une nuit blanche, on ouvre le magasin pour moi à 9h et puis... je n'ai pas signé le bon de réservation et les arrhes qui vont avec. Un trop grand saut dans l'inconnu financier.
En effet, j'ai appris là-bas qu'il est inutile d'approcher les distributeurs de vélos pour leur demander des subsides si on n'est pas un champion en devenir. Mon avenir cycliste est bien devant moi, mais pas dans la catégorie souhaitée. Et effectivement, je n'ai reçu aucune réponse de Décathlon et Intersport. Réponse négative en outre de notre députée des Landes pour qui mon projet très particulier ne peut bénéficier d'un financement public.
Cycliste amateur, 65 ans, recherche Susan désespérément (tiens, un joli nom pour un vélo !)
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