mercredi 22 mai 2013

Un vélo supersonique

J'ai réussi à m'entraîner une fois depuis que Yang s'est fait dorloter chez Cyvea, le vélociste de Bordeaux, après rodage.
Le changement est spectaculaire : plus aucun frottement ni bruit, tout roule comme dans un bain d'huile. Ce ne sont plus mes jambes qui entraînent le vélo, c'est le vélo qui m'emporte.
La preuve : mon nouveau compteur hi-tech m'indiquait  22km/h en plat sans la remorque, alors que je pensais faire du 15 à l'heure dans mes moments de défonce. L'idée n'est bien sûr pas de faire de la vitesse, mais de rouler en endurance sans trop de douleur. C'est gagné et me voilà confiante !
Accessoirement, j'ai découvert que mon circuit quotidien que j'évaluais grosso modo à 25 km fait 24,99 km et passe à 25,00 en franchissant mon portail !
Quelques gadgets supplémentaires vont faciliter le voyage : Cyvea m'a rajouté un rétroviseur (pour guetter les camions de l'Est qui vous poussent dans le fossé et les devancer en m'y précipitant), un klaxon pour effrayer les chiens errants roumains qui ne rêvent que d'un morceau de mollet cycliste occidental et un écarteur pour... écarter les voitures.
Chez Cyvea, on est chouchouté comme des divas. J'ai eu droit à un cours exhaustif de mécanique cycliste, à des petites pièces de rechange pour l'entretien et à une foule de conseils de bon sens.
Je me sens investie d'une mission enviable : réaliser un rêve pour le compte de ceux qui ne peuvent pas partir.

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