mercredi 25 septembre 2013

Corabia (Roumanie)

Deuxième journée sur la route toute droite de Roumanie. Il y a plus de carrioles à cheval que de voitures. Les villageois rentrent le maïs et en font de beaux tas verticaux dans leur cour. Si les voitures ne roulaient pas si vite, on pourrait se croire dans les années cinquante.
Même ambiance amicale avec les autochtones.
Je m'arrête pour un café et j'en profite pour essayer de resserrer le stabilisateur qui ploie sous la charge. La patronne vient voir si elle peut m'aider. J'essaie de lui expliquer avec un dessin qu'il me manque une clé pour tenir le boulon pendant que je serre la vis (tout est sur le même outil !) Elle est morte de rire de ne rien comprendre et appelle un type à la rescousse qui a tout le matériel. Puis ils examinent l'attelage et sont effarés par ma charge. Je leur montre le kilométrage sur le compteur pour leur faire comprendre qu'il me faut beaucoup de matériel. Nouveaux éclats de rire de la patronne. Le type lui dit qu'elle aussi devrait se mettre au sport pour aller à Constanta. Elle se tient les côtes à cette idée. Puis elle me fait comprendre qu'elle a 46 ans. Et moi ? Quand je lui écris 65, c'est du délire, elle n'en croit pas ses oreilles et s'en va conter cette merveilleuse histoire à sa voisine. Je lui ai fait sa journée.
De Corabia, une "grande" ville assoupie au bord du Danube, je retiendrai cette incroyable chaleur, le supermarché flambant neuf et la vue de ma chambre.

1 commentaire:

  1. j'ai mélangé Corabia et Zaval tout cela semble bien calme au bord de l'eau : les éclats de rire de ces dames ont sans doute résonné alentour...
    et fait le bonheur de toute cette ville.

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