mercredi 4 septembre 2013

Komarom (Hongrie)

La journée est un cauchemar gluant. Aux routes défoncées succèdent les chemins boueux ou caillouteux et les traversées de villages-fantômes où presque toutes les bicoques à l'abandon sont marquées "Elado" (à vendre). Je commence à me dire qu'à ce rythme, j'arriverai à Constanta à Noël.
J'arrive à une voie ferrée qui est le départ d'une piste et j'aboutis à un cimetière.
En désespoir, je décide de faire une pause dans un petit restaurant de bord de route, très propret, avec des serveurs très stylés. Ouf, un peu de douceur ! Un filet de silure/riz/compote plus tard, la vie est déjà moins grise. Le garçon me confirme que la piste est "kaputt" et qu'il faut prendre la route.
On a donc le choix entre la peste et le choléra. Comme en Slovaquie, il n'est pas question pour une voiture d'attendre de pouvoir doubler. On passe, et la voiture d'en face fait ce qu'elle peut pour laisser un passage suffisant.
Je ne quitte plus mon casque, mon gilet fluo et mon écarteur.
A Komarom, c'est encore un camping thermal, et qui voilà-t-y pas au bord de la piscine ? Nadine ! Elle est passée par les mêmes galères et au même rythme et nous voilà tout heureuses de partager nos souffrances.
Demain, nous partirons ensemble...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire