Pour échapper aux maléfices hongrois, nous repassons en Slovaquie (il suffit de passer le pont), et c'est tout de suite l'aventure sur la piste caillouteuse d'une digue (8 km/h). Mais au moins il fait beau et la nature est belle.
Après quelques heures de cahots, Nadine est mûre pour tenter la route. Je me mets à l'arrière. Mon fanion orange, mon casque à pois, mon gilet fluo et mon écarteur ont l'air dissuasifs pour les fous du volant, et nous voilà pédalant comme des droguées en manque, ivres de vitesse sur le bitume lisse.
La fin de la journée sur une petite route solitaire au bord du Danube est un pur enchantement.
La nuit se passe dans un "bikestop", un camping/chambre d'hôtes tenu par un ex-cycliste italien et sa femme. Dans son salmis italo-franco-slovaquo-anglais, il nous explique qu'ils font la saison d'été en Slovaquie, qu'ils partent en camping-car faire un tour d'Europe en hiver, puis au printemps faire du vélo en Italie. Sympa, la vie de retraités !
Nous partageons un appartement de poupée avec tout le confort nécessaire à nos corps brisés. Un vrai matelas, rrrrrrhhhhhhaaaaaa !
RRRRrrrrrrrrrrr...
un vrai matelas alors la GRASSE matinée s'impose, car le régime actuel semble être lever à l'aube !
RépondreSupprimerLes photos sont superbes; merci nous faisons ainsi
l'Eurovélo de compagnie avec toi (sans aucune peine! )bon vent ( celui qui pousse, pas celui de face !)
Dis donc, tu as vu comme le nombre de membres du blog explose de jour en jour ? Tu es en train de devenir une star !
RépondreSupprimerJ'espère que tu as bien profité du matelas (c'est-à-dire que ton sommeil a été tellement lourd que tu ne t'es même pas rendu compte que tu dormais sur un matelas).
Vous devriez continuer ensemble, avec Nadine, non, puisque de toute façon vous finissez par vous retrouver ?
Bisous