Les portes de fer se passent toutes seules et sans trousseau de clefs. Sans poignée qui casse non plus. Il y a juste ces interminables montées pour vous gâcher le plaisir, ainsi que les innombrables tunnels sans lumière qui me terrorisent, ces gueules noires grandes ouvertes que ma pauvre lumière de vélo ne parvient pas à éclairer le moins du monde. Alors on y va au jugé, en espérant que les voitures qui arrivent derrière ne seront pas aveuglées par l'obscurité.
Par beau temps comme aujourd'hui, le trajet est époustouflant, les falaises abruptes et verdoyantes sont riantes. Il souffle un petit vent vivifiant et je m'octroie une pause divine devant la tête sculptée dans le rocher du roi Decebalus (agrandissez bien la deuxième photo pour la voir). Deux Roumains un peu speed qui reviennent d'une conférence à Bucarest se prennent et me prennent en photo devant la tête du roi.
Un peu plus tard, je rencontre le Norvégien à rollers qui dit m'avoir attendue en ville hier. On est tout contents de papoter sur la route. Il passe en Roumanie maintenant, c'est ce qu'indique sa carte. Je lui montre sur ma carte qu'il y a très peu d'hébergements en Roumanie, mais il s'en tient à son projet. Encore une rencontre qui tourne court...
Les deux Suisses d'hier sont dans le même hôtel que moi.
Super beau !
RépondreSupprimerAlors du coup là tu es en Roumanie ? J'espère que le roller skater va continuer à aller plus ou moins à ton rythme et que vous pourrez au moins vous retrouver le soir pour vous raconter vos journées (de montées à roller pour lui, de descentes à vélo pour toi).
Bisous
C'est ma dernière journée en Serbie.
RépondreSupprimerAujourd'hui, je traverse un petit bout de Bulgarie et je passe en Roumanie, à Calafat. Plus de roller skater à l'horizon...